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« METHODE BIO-INTENSIVE à la FRANCAISE »
qui révolutionne le maraîchage dans le monde
La méthode agricole pour cultiver intensivement les petites surfaces
Présentation du principe de la méthode de maraîchage intensif inspirée des techniques horticoles des maraîchers parisiens des XVIIIe et XIXe siècle
On entend de plus en plus parler, ces dernières années, du succès d’un modèle de maraîchage bio intensif sur petites surfaces.
Un tel modèle permet d’avoir de forts rendements, sur une faible surface de terre, et permet de faire vivre plusieurs personnes sur une même ferme.
Alan Chadwick dès 1967 en Californie et Eliot Coleman à l’opposé des USA, à Harborside (Maine) près du Canada sont les pionniers de cette technique qui s’inspire des écrits de Jean Gérard Moreau et Jean Jacques Daverne: « Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris » paru en 1845.
Ils ont baptisé cette méthode « Biodynamic French Intensive Method » en l’honneur de ces deux maraîchers parisiens et de leur récit.
John Jeavons and Sharon Tennison, leurs élèves, ont lancé un centre d’apprentissage à Stanford, USA, dès 1972, qui a ensuite été intégré à la Stanford University sous la marque GROW BIOINTENSIVE®SUSTAINABLE MINI-FARMING . (165 étudiants en mini-farming en 2015)
Ces maîtres-maraîchers ont enseigné leurs techniques que leurs élèves ont répandues dans le monde entier.
Juan Manuel Martinez, fondateur d’ECOPOL (Ecologia y Poblacion) à Mexico dès 1992 a permis la création de 200.000 fermes de petites tailles en Amérique latine.
Carol Vesecky dès 1993 introduit cette méthode en Russie.
MESA, Multinational Exchange for Sustanable Agriculture, une association californienne patronne 600 fermes de petites tailles dans le monde.
Jodi Roebuck l’introduit en Nouvelle Zélande en 2003.
Samuel et Peris Wanjuru Nderitu ont créé le centre agricole G-Biack à Nairobi, Kenya en 2008.
Jean Martin Fortier (maraîcher québécois) la pratique dès 2005.
Il y a une trentaine d’année, Wally Satzewich et son copain Gail Vandersteen se lancent dans l’agriculture en centre-ville de Saskatoon, Saskatchewan, en plein cœur du Canada. De cette expérience naîtra le SPIN-farming (Small Plot Intensive), une autre appellation de l’agriculture intensive sur petites surfaces cultivées en milieu urbain.
Mais depuis ces 40 ans, bien d’autres personnes se sont intéressées à ces pratiques agricoles sur petites surfaces et en ont tiré des modèles économiques qui permettent à des milliers d’agriculteurs de vivre de leurs lopins de terres.
Ces même techniques, issues de la tradition horticole française, étaient encore pratiquées et enseignées dans quelques écoles d’horticulture en France, en 1980.
Bio-intensif veut simplement dire qu’on cultive chaque cm2 de la surface de la ferme en mélangeant les cultures (pas d’inter-rangs vide pour les herbes indésirables) et qu’on utilise tout le savoir-faire horticole pour enchaîner quatre à huit rotations sur le même espace avec couches chaudes sur fumier en hiver, châssis type « nantais », serre de 100m2 amovibles, etc…
Les planches cultivées restent à taille humaine, 20 m à 60m maximum de longueur sur 0.8m de large, ce qui entraine une extraordinaire diversité botanique (60 à 100 espèces possibles) propice à l’allopathie, l’hébergement d’insectes auxiliaires et l’enrichissement de l’éventail des produits mis à la vente.
Le terrain est défoncé en début d'exploitation à 0.60m de profondeur, manuellement ou mécaniquement pour le décompacter, faciliter les eaux d'infiltration, l'enracinement des cultures, etc...
Cette agriculture est totalement écologique, basée sur une fumure à base de fumier composté, de terreau mis au sol en litière avant semis ou repiquage.
« Ce n’est pas à force d’engrais que nous obtenons de beaux légumes, c’est par notre manière de travailler et nos arrosements à propos » JG Moreau et JJ Daverne « Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris » Paris 1845
Moyens à mettre en oeuvre
Techniques de travail
Rotation des cultures
Analyse économique
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